
Et là, Tong Sang, bien énervé, a rien moins décidé que de mettre en place une assemblée « bis ». Enfin, j’exagère un peu. Il souhaitait élire un nouveau président de l’assemblée, estimant qu’il y avait vacance du poste. Rien que cela ! Après deux jours de surchauffe, la représentante de l’Etat ici a tapé du point sur la table, menaçant les deux camps de les mettre au tribunal administratif. L’un pour l’obliger à ouvrir la séance, l’autre pour annuler toutes les décisions que cette assemblée parallèle prendrait… Résultat, tel des gamins dans la cour d’école, tout le monde est rentré dans le rang, et une séance doit avoir lieu ce mardi, avec le contrat de projets au programme…
Voilà le dernier et banal exemple de ce que vit la Polynésie depuis quatre ans. Depuis le 23 mai 2004 et la défaite de Gaston Flosse aux élections locales.
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