La nouvelle a complètement été étouffée par le maelstrom Betancourt la semaine passée. N’empêche que dans un mois et demi, au moment du match amical de reprise le 20 août en Suède, Raymundo Domenech va revenir sur le devant de la scène. Eh oui, en dépit de bourdes, de fautes et d’erreurs, la Fédé a décidé de lui fournir une nouvelle chance aux commandes des Bleus.
Sacrément drôle de décision alors que Libé nous apprend que la FFF cherche à changer l’image de l’équipe de France, ayant lancé un appel d’offres auprès de cabinets de com’.
En terme d’image, la première décision, le tout début du commencement d’une opération reconquête du public, de la Fédé tenait dans un nouveau casting à la tête des Bleus. Deschamps ou Blanc, peu importait. La nouveauté, l’image de champion du monde et la compétence suffisaient.
Or, Raymundo, que j’ai porté aux nues, s’est totalement grillé lors de l’Euro. Au-delà du résultat, ne pas passer le tour préliminaire n’est pas rédhibitoire, la manière et l’ampleur de ses fautes, si. Ce qui devaient pousser la Fédé à mettre un terme à son bail de sélectionneur. Sans parler de sa demande de convolage...
Tout faux en terme d’image. Au point de vue sportif, l’avenir nous apportera quelques éléments de réponse.
J’y trouve d’étranges similitudes avec une situation polynésienne. En politique cette fois. Tout le monde s’accorde à dire que Flosse constitue un frein à l’avenir du Pays et à son parti, le Tahoeraa. La population l’a compris, ne lui accordant qu’à peine 20% des voix lors des territoriales de février, les membres de son parti, aussi. Sauf qu’aucun d’eux n’a le courage de le mettre dehors.
Comme Domenech…
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