Juillet = Heiva à Tahiti.
Depuis mardi soir, le Heiva a annexé la scène médiatique polynésienne. Le ministère des « festivités » nous annonce même que ce cru 2008 serait le 126e du nom. En fait, jusque dans les années 60 ou 70, ces animations se nommaient Tiurai, « juillet » en tahitien. Alors pour ceux n’ayant pas eu le bonheur de connaître ces moments, que se cache donc derrière ces fêtes de juillet ?
Au départ, ce rendez-vous annuel constituait en un concours de chants et de danses. Se sont agrégés au fil des ans, de nombreuses courses de va’a, la pirogue polynésienne. Et depuis quelques années, des compétitions de « sports traditionnels » : une course de pirogues à voile, le grimper au cocotier, le lancer de javelot sur un coco en haut d’un mat, le soulever de pierre ou la course des porteurs de fruits…, sont venues se superposer au programme.
Néanmoins, l’événement phare restait le concours de chants et de danses. Avec des crus variables en terme de qualité et de quantité de groupes présents. Cette année, le fond semble être touché avec seulement une demi-douzaine de groupes inscrits, et l’absence de têtes d’affiche pour diverses raisons.
C’est que les décisions du jury déclenchent immanquablement chaque année des polémiques à n’en plus finir, vexant certains chefs de groupe qui, en représailles l’année suivante, boudent. Avant de revenir ensuite quelques temps plus tard…
Tout le charme polynésien étant résumé dans ce rendez-vous et ce qui l’entoure !
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