Manège enchanté

Tout allait trop bien depuis quelques jours. L’actualité locale ronronnait presque… Enfin, tout est relatif. Les interventions diverses de nos chers politiques volaient toujours aussi bas ce qui n’empêchait pas de devoir les relever et les commenter. Mais ce mercredi, le pompon a été décroché sur notre manège enchanté. And the winner is… Oscar Temaru.
L’un de ses ministres a écopé d’une condamnation pour prise illégale d’intérêts mardi. Sa maîtresse, salariée dans son cabinet, travaillait en fait dans une commune qui la rémunérait aussi. Bien voyons. Quand y a pas de gêne, y a pas de plaisir !
Et comme le soleil tape fort sur les têtes en Polynésie, Temaru a réussi à convaincre tous ses ministres de démissionner mercredi.
Pourquoi ? Bien difficile de leur faire avancer une raison crédible… Surtout que les concernés y sont allés chacun leur tour d’une explication différente. Du coup, on n’a pas réussi à démêler l’histoire. Savoir si c’était contre leur confrère ministre ou en soutien après sa condamnation que les démissions sont tombées.
Surtout, cela permet à Temaru, qui va devoir former un gouvernement pour… un mois (le second tour des élections se tient le 10 février et le nouveau président présentera son gouvernement fin février-début mars), de taper encore sur l’Etat, la justice et tout le toutim. Une manière de relancer sa campagne sur son thème favori, car le bras de fer contre la France lui tient lieu de fonds de commerce depuis trois décennies… Quant à l’effet dans les urnes, il risque très fort d’être inverse à l’effet escompté. Un nouveau recul, déjà amorcé au premier tour, des voix en sa faveur. C’est l’effet boomerang, bien connu dans la région, qui vous revient en pleine tête. Et comme ils tournent en rond sur leur manège enchanté, le boomerang leur tape aussi sur la tête. En plus du soleil…

Tout va bien…

Amis Nantais et/ou Bretons (je ne souhaite pas redéclencher une polémique séculaire, vous me connaissez désormais ce n’est pas mon style, le principal étant que le Mont Saint Michel soit en Normandie…), donc amis Nantais et/ou Bretons, je suis sincèrement désolé pour vous.
Si, si, je ne suis pas faux-cul un instant. Je nourris ainsi des sentiments de compassion pour les habitants de cette contrée (la Bretagne, enfin, merde !, les environs de Nantes, quoi…) se passionnant pour la chose footballistique. Mais cette saison, le FC Nantes a trouvé son maître.
Petit rafraîchissement de mémoire… Août 2007 : Le Havre-Nantes : 1-0. Janvier 2008 Nantes-Le Havre : 0-1
Que dire de plus ? Le Havre AC, le HAC pour les aficionados, domine de la tête et des épaules des Canaris tout juste sortis du nid, et s’est d’ailleurs emparé de la tête de la Ligue 2.
Le paradis de la Ligue 1 (eh oui, cela fait tout drôle de parler ainsi de la L1 quant on suit les soirées de Ligue des Champions ou visionne les résumés hebdomadaires des championnats européens… mais pour nous, c’est le paradis), donc la montée tend les bras au HAC.
OK, il reste 17 matches à jouer, 51 points à prendre… Autant de bémols qui viennent dégonfler, à juste titre, les enthousiasmes et –siastes.
Mais rien n’empêche de goûter les plaisirs au quotidien. Et celui de taper Nantes en constitue un beau.
D’ailleurs, depuis dimanche, cela s’enchaîne...

Crépuscule orange... (VSM #37)

Eh oui, c'est la fin orange...

La fin de Flosse ?

Eh bien mes amis, la Polynésie a peut-être vécu une page importante de son histoire ce dimanche. Après 20 ans de règne, Gaston Flosse a mis un genou à terre. Et son 2e n'est pas loin de rejoindre le premier.

L'omniprésent, et potent, symbole de la politique à la Chirac en Polynésie ne se retrouve qu'en 3e position lors de ce premier tour des territoriales si l'on additionne les voix des six circonscriptions. Passe encore qu'Oscar Temaru le devance avec plus de 41 000 voix (33% des suffrages), cela devient une habitude depuis mai 2004... Mais de retrouver largement en tête Gaston Tong Sang, l'ancien adjoint de Flosse, avec près de 46 000 voix (37%), alors là, le vieux ne va pas s'en remettre. Son parti ne totalise que 27 500 voix (22% des suffrages)... Une misère !

Alors là, cela sent le sapin pour le sénateur qui aura 77 ans en juin prochain ! D'ailleurs, dans la commune de Pirae qu'il dirige (ou son gendre) depuis près de 50 ans, il s'est même fait devancer par Tong Sang...

Je pourrais dire que j'ai vécu la fin d'un système en Polynésie !

Allez, je vous quitte pour aujourd'hui car ici, il est 3 heures du mat'...

Un excellent site d'infos

Pour continuer à sortir des sentiers battus et convenus de l'info, allez faire un tour sur Bakchich, un site non conventionnel que m'a recommandé un spécialiste du monde des médias et des martyrs ;)

Bonne nuit ! (VSM #36)

Comme d'hab', cliquage sur l'image pour la version "Panoramic"

Elections en Polynésie #5

Ce dimanche, se tiendra le 1^er tour des élections territoriales en Polynésie (le second est prévu le 10 février).
Donc, comme je vous l’expliquais brièvement en début de semaine, les Polynésiens doivent élire leurs 57 représentants à l’assemblée. Pas mal pour 265 000 habitants… Bref ces élus désigneront ensuite leur président et surtout celui du Pays… C’est comme une présidentielle ici. Fin du tour d’horizon avec les trois derniers petits candidats.

Antonio Perez, ancien élu du Fetia Api, a claqué la porte pour monter son propre parti autonomiste mais ne décolle pas des 1 % depuis 2005. C'est le crooner de la campagne.
Teiva Manutahi est arrivé à la tête d'un petit parti autonomiste créée par des dissidents du Tahoeraa. Il souhaite incarner la jeunesse et le renouveau mais aux législatives, il a fait 160 voix...
Gustave Taputu se trouve officiellement à la tête du plus vieux parti polynésien depuis décembre : le Here Ai'a, fondé par Pouvana'a a Oopa, le père de la "nation" polynésienne, dans les années 50. Mais ce parti est déchiré entre les autonomistes et les indépendantistes qui le compose. Ainsi son ancien président se trouve sur la liste d'Oscar Temaru.

Elections en Polynésie #4

Ce dimanche, se tiendra le 1^er tour des élections territoriales en Polynésie (le second est prévu le 10 février)
Donc, comme je vous l’expliquais brièvement en début de semaine, les Polynésiens doivent élire leurs 57 représentants à l’assemblée. Pas mal pour 265 000 habitants… Bref ces élus désigneront ensuite leur président et surtout celui du Pays… C’est comme une présidentielle ici. Suite du tour d’horizon avec Gaston Tong Sang.

C’est l’histoire du second rôle qui -un jour- se sent pousser des ailes. Et puis, un intervenant extérieur lui donne un bon coup de pouce. Cela suffit-il pour se faire élire par la population ? Réponse dimanche…
Tong Sang fût longtemps un homme de l’ombre : ingénieur, conseiller technique, avant de devenir ministre de gouvernements successifs de Flosse tout en s’emparant de la mairie de la mythique île de Bora Bora.
Il semble se complaire derrière l’omnipotent président de la Polynésie. Mais, après la défaite de mai 2004, puis celle de février 2005, Tong Sang se sent pousser des ailes. Il attend que Flosse se retire. En vain, alors, courant 2006, il manœuvre en coulisses. Recupère quelques élus, alors alliés avec Temaru, prêts à changer de camp si Flosse ne redevient pas président. Tong Sang réussit son coup et accède à la tête de la Polynésie le… 26 décembre 2006. Mais très vite, il fait trop d’ombre à Flosse qui ne supporte pas qu’un autre s’élève dans son propre parti au point de lui faire de l’ombre. Et puis, l’élection de Sarkozy arrive comme une bénédiction pour Tong Sang. Le nouveau président de la République veut aussi incarner la rupture en Polynésie. Fini le Flosse, l’ami de 30 ans de Chirac ! Place à la relève. Et l’Etat va tout faire pour aider Tong Sang dans son entreprise. Jusqu’à établir un nouveau mode de scrutin électoral et prononcer l’abréviation du mandat des élus de l’assemblée (qui devait se terminer en mai 2009) !
Mais Tong Sang, qui a créé son parti, a voulu rassembler tous les autonomistes qui ne veulent plus de Flosse dans une liste d’alliances. Sauf que parmi eux se trouvent quelques mis en examen et/ou condamnés pour avoir confondu argent public et le leur… Tong Sang est d’ailleurs lui aussi mis en examen pour avoir, à l’époque où il était ministre de Flosse, acheté pour le compte du Pays une île à un homme d’affaires proche de Flosse beaucoup plus cher que le prix du marché…
Difficile ensuite de vouloir incarner la rupture !

Elections en Polynésie #3

Ce dimanche, se tiendra le 1er tour des élections territoriales en Polynésie (le second est prévu le 10 février). Donc, comme je vous l’expliquais brièvement en début de semaine, les Polynésiens doivent élire leurs 57 représentants à l’assemblée. Pas mal pour 265 000 habitants… Bref ces élus désigneront ensuite leur président et surtout celui du Pays… C’est comme une présidentielle ici. Suite du tour d’horizon avec Oscar Temaru.

Depuis 30 ans, il se bat contre la France. D’abord à la tête du « Tavini Huiraatira–Front de Libération de la Polynésie », puis en dirigeant la commune de Faa’a, la plus importante du territoire. Il va se battre pacifiquement contre les essais nucléaires dans les années 80 et 90 et lutter avec acharnement pour l’indépendance du « fenua maohi », le pays des Polynésiens. Elu à l’assemblée à plusieurs reprises, il accède à la présidence de la Polynésie française après les élections de mai 2004 grâce aux ralliements de forces qui ne voulaient plus de la politique menée par Flosse. Mais, faute de majorité forte, il se fait acheter un élu par Flosse et perd ainsi sa majorité en octobre 2004. En plus, le Conseil d’Etat décide d’annuler les élections de mai en raison de… la couleur des rideaux des isoloirs dans un bureau de vote. Non, non ce n’est pas la raison d’Etat…

En février 2005, à l’occasion de nouvelles élections, Temaru revient au pouvoir. Mais sans politique clairement définie, sans vision à long terme, sans programme économique moderne, réclamant à tout bout de champ l’indépendance de la Polynésie, se livrant à un bras de fer permanent avec les autorités de l’Etat, il ne parvient pas à conserver sa majorité, même au prix de manœuvres dignes de Flosse, et la situation économique se dégrade. En décembre 2006, il est à son tour censuré. Son retour au pouvoir en septembre 2007 est la conséquence de la rivalité Flosse-Tong Sang. Flosse préférant voir Temaru retrouver la présidence du Pays pour quelques mois plutôt que de voir Tong Sang lui faire de l’ombre.

Temaru rêve de devenir le Jean-Marie Tjibaou (celui qui a mis la Nouvelle Calédonie sur le chemin de l’autodétermination) de la Polynésie, cite Martin Luther King ou Nelson Mandela à tout bout de champ, bénéficie d’une grande aura auprès de la population la plus démunie et veut incarner le « metua » (le guide). Mais il ne bénéficie ni de la grandeur et n’a pas connu le parcours (fait d’un exil imposé par la France alors qu’il était sénateur) de Pouvana’a a Oopa, le père de l’émancipation de la Polynésie, et appelé le metua.

Elections en Polynésie #2

Ce dimanche, se tiendra le 1^er tour des élections territoriales en Polynésie (le second est prévu le 10 février). Donc, comme je vous l’expliquais brièvement en début de semaine, les Polynésiens doivent élire leurs 57 représentants à l’assemblée. Pas mal pour 265 000 habitants… Bref ces élus désigneront ensuite leur président et surtout celui du Pays… C’est comme une présidentielle ! Suite du tour d’horizon des sept candidats principaux avec Gaston Flosse.

C’est le plus âgé des candidats, 77 ans en juin prochain, et son parcours a débuté voilà près de cinquante ans ! Maire, ministre puis vice-président du Pays, député, secrétaire d’Etat au Pacifique (sous Chirac de 86 à 88), président du Pays de 1984 à 1987 puis de 1991 à mai 2004, un bref retour à la tête de la Polynésie de fin 2004-début 2005, il a tout connu ! Il préside le Tahoeraa Huiraatira depuis sa création en 1977. C’est l’émanation locale du RPR, enfin de l’UMP désormais.
Il incarne une certaine façon de faire de la politique : à l’ancienne (je ne peux aller plus loin sans risquer de m’exposer à une plainte pour diffamation). Bénéficiant de non-lieux et relaxes à de multiples reprises, il est actuellement mis en examen dans une bonne demi-douzaine de dossiers par la justice.
Il est très lié avec Jacques Chirac. L’ancien président de la République est d’ailleurs parrain d’un des neuf enfants de Gaston Flosse prénommé… Jacques.
Forcément, il faut partie des favoris pour dimanche. Sauf qu’il risque de ne pas avoir la majorité absolue. Il va donc lui falloir s’allier avec la liste de Gaston Tong Sang ou celle d’Oscar Temaru. Le hic est là. Le premier a été un de ses lieutenants pendant 15 ans, mais s’est rebiffé courant 2006. Le second, c’est l’ennemi indépendantiste de 30 ans (Flosse soutient le maintien de la Polynésie dans la République française). Mais depuis juillet dernier et une rencontre secrète, doublée d’un accord entre les deux hommes (un document qui n’a pas été signée), ils font amis-amis et s’embrassent presque sur la bouche. Ce nouveau couple trouve son essence en métropole. C’est que Sarkozy ne semble pas aussi prompt à accéder à toutes les demandes de Flosse comme le faisait Chirac.
Bref, l’électorat de Flosse a été déboussolé et ne comprendrait pas qu’il porte Temaru au pouvoir une deuxième fois (après septembre dernier, lorsque certaines voix des représentants du parti de Flosse ont censuré Tong Sang. Vous suivez ???).
En fait, le « vieux lion » comme on l’appelle ici, compte se faire élire à la tête du Pays une dernière fois. Avec les voix des siens et celles de Temaru aussi s’il le faut ! Pour cela, il est prêt à ouvrir son gouvernement, bref à distribuer quelques ministères en remerciement, le principal étant de revenir aux manettes de la Polynésie française...

Elections en Polynésie #1

Ce dimanche, se tiendra le 1^er tour des élections territoriales en Polynésie (le second est prévu le 10 février).

Donc, comme je vous l’expliquai brièvement en début de semaine, les Polynésiens doivent élire leurs 57 représentants à l’assemblée. Pas mal pour 265 000 habitants… Bref ces élus désigneront ensuite leur président et surtout celui du Pays… C’est comme une présidentielle ici. La première après celle de mai 2004, même si depuis cette date six présidents (et gouvernements formés d’une quinzaine de ministères, on ne lésine pas sur la dépense, ici…) se sont succédé.

Allez, je débute un tour d’horizon des candidats à ces élections. Enfin, je vais vous lister les sept en lice dans la circonscriptions des Iles du Vent (celle qui regroupe les îles de Tahiti et Moorea), dont seront issus 37 des 57 élus (les cinq autres circonscriptions regroupent les archipels plus éloignés. C’est parmi l’un de ces sept candidats que figure le prochain président.

Commençons par la seule femme, Nicole Bouteau.

Trentenaire, elle a été « formée » à l’école Gaston Flosse avant de claquer la porte du gouvernement de ce dernier en 2003. Depuis, elle souhaite incarner le renouveau et la probité en politique, basant le programme de son parti « No’oe e te nuna’a »sur le développement durable. Elle est soutenue par François Bayrou même si elle ne l’affiche pas trop.

Pour se maintenir au second tour, elle doit récolter plus de 12,5% des suffrages exprimés dimanche. Pas gagné même si elle devrait récupérer les voix des métropolitains et celles des électeurs qui ne veulent plus de politiques qui trempent dans les détournements de fonds publics et prise illégale d’intérêt, monnaie courante en Polynésie.

Retour #2

Bon, je vous avais un peu abandonné la semaine dernière, je soufflais because le week-end prochain, c'est le 1er tour des élections en Polynésie. Je ne vais pas tarder à vous raconter les enjeux de ce scrutin. En résumé, les électeurs (170 000 sur une population de 265 000) doivent désigner 57 représentants à l'assemblée locale. Ces derniers devront élire ensuite le président de leur assemblée et -surtout- celui de la Polynésie française ! Bref, cela brasse gentiment...
Allez je vous dis à demain. Promis, je vous donne d'autres nouvelles de la vie polynésienne et quelques commentaires sur le week-end footballistique.
Et puis, vous avez le droit -aussi- de vous livrer à des commentaires.
Vous êtes 250 à être venus sur ce site à plus de 500 reprises, mais exprimez-vous !

Retour coloré (VSM #35)

Après une semaine de silence, voilà un peu de couleurs pour égayer votre quotidien. Comme d'hab', cliquage sur l'image pour version XXXXL ;)

Footasse post week-end

Allez, c’est reparti pour douze mois de football et de sports.

En plus, 2008 c’est année bissextile (avec le 29 février quoi…) et année bissextile égale Jeux Olympiques ! Cela viendra en août, en plus de l’Euro de foot en juin… Bref, tout ce qu’il faut pour assurer la paix des ménages, faire monter notre cholestérol simultanément à notre consommation de boissons plus ou moins fortes (pendant les matches forcément, et ensuite pour l’indispensable séance d’analyse et de commentaires dont la pertinence est proportionnellement inverse au nombre de centilitres ingurgités).

Bref, encore une grande année de sports, car comme vous le voyez je n’ai pas décider de raccrocher, ne cédant pas à la mode des Dhorasoo, Ibanez ou Pelous. Je serai encore dans les tribunes et devant la télé afin de poursuivre ma carrière !

Alors, ce premier retour sur le week-end footballistique. Bah, si Lyon ne change pas (le talent, cela fait forcément la différence et avec la brochette Juninho-Benzema-Ben Arfa, l’OL possède un trio unique ne France), les deux équipes stars du championnat ont connu des situations inverses.

L’OM, qui restait sur une « impressionnante série de 10 matches sans défaite » (c’est mon collègue Pierre, marseillais pur jus, de retour d’un stage intensif sur la Canebière, il en a tiré conclusion que le Pastis gardait le même goût, mais il a du mener une enquête très poussée, qui a insisté pour souligner que son équipe ne perdait plus depuis des lustres…), bref, l’OM s’est prit les pieds dans le tapis (rien à voir avec le fournisseur de petites mallettes pour les fonds de jardin) du stade de la Route de Lorient. Tout bon Marseillais, dont la proportion à ne jamais exagérer tient de l’image d’Epinal, insiste depuis dimanche sur l’arbitrage qui aurait faussé l’issue de la rencontre. Bah oui, les protégés de Pape Diouf ressentent pour une fois ce que leurs adversaires éprouvent à chaque sortie au Vélodrome : le sentiment de s’être fait ent… par le préposé au sifflet. Résultat des courses, un 3-1 dans la musette pour les ballerines du Vieux Port qui paraissent avoir recruté une nouvelle danseuse étoile en la personne de leur défenseur argentin même si son nom évoque plutôt les grandes plaines d’Europe de l’Est : Krupoviesa. Tout en douceur et en charme assurent les petits bretons qui ont découvert ses entrechats !

Et puis, c’est dommage, pour une fois que Cissé trouvait le cadre et que le gardien adverse ne s’interposait pas ! Un but qui ne compte donc que pour le classement de la prothèse d’Or (si, si, les plus anciens se souviennent qu’il a enfilé les buts, c’était avant que ses jambes soient remplacées par des prothèses donc, mais malheureusement non-bioniques, leur fabrication étant stoppée depuis la fin de la série « L’homme qui valait 3 milliards).

Quant à l’autre équipe star de la L1, c’est la résurrection : succès 3-0 pour le PSG. Vous rendez-vous compte ! Neuf mois que cela n’était pas arrivé… Le syndrome du Parc est vaincu, Diané est un grand joueur, Bernard Mendy va retrouver l’équipe de France, on ne va pas tarder à reparler d’Europe au camp des Loges et Ceara pourrait être transféré à Fenerbahce contre une somme rondelette. Heu… les gars, on se calme ! En face, c’était le 19^e, Lens, qui, même avec deux entraîneurs, un druide et un petit avec des grandes oreilles (non, ce n’est pas Idéfix), ne met pas un pied devant l’autre. Un spectateur du Parc dimanche aurait déclaré en voyant les Sang et or, « Ah, ces provinciaux, ils nous critiquent, nous les parisiens, mais ils cherchent tout de même à nous copier. Et au final, ils sont plus vrais que l’original ». Bref, le RC Lens a fait du PSG. Autant dire que ce 3-0 pourrait être sans lendemain…

Du coup, après Nancy, ce sont Valenciennes, Nice et Caen qui se battent pour les places européennes… Et vous pensez que l’indice UEFA de la France va remonter ? Franchement, je n’ai rien contre ces clubs, pour eux c’est fantastique de se retrouver là, à la place des « équipes stars », les deux décrites plus haut mais aussi Monaco et St Etienne, qui n’assument pas le statut qu’elles revendiquent. Moi, le supporter du Havre, je rêverai d’une telle histoire pour les ciel et marine ! Flirter avec l’Europe. Voilà un réflexe bien égoïste car, à force de se faire balayer sur les pelouses de la grande Europe, les équipes françaises vont transformer la Ligue 1 en un pays en voie de développement du foot mondial. Les pontes de la Fifa ne vont pas tarder à nous financer des projets pour former des techniciens et fournir des ballons…

Enfin, pour finir le week-end, oui, je sais c’était lundi soir, because retransmission en mondovision sur Eurosport Baie de Seine, le Havre a débuté l’année en trombe : époustouflante démonstration de notre brochette d’attaquants Hoarau-Lesage (de retour après un stage de cirage de banc à Auxerre) qui avive déjà l’intérêt de Raymond D.

OK, c’était à Brest (si, si ils y jouent encore au foot. D’ailleurs, Bigné, le « futur Didier Deschamps mais qui n’a jamais percé », est dans l’effectif). Mais ce 2-0, que ce soit contrre le Real Madrid ou Tiare Hinano, peu importe, il propulse encore un peu plus le HAC vers la LHavre 1.

Vous l’aurez compris, tout va bien !

Voeux... (VSM #34)

J'avais juste un peu oublié de vous publier mes voeux...

Sérénité (VSM #33)

Quiétude du matin...

Moorea (VSM #32)

Soleil du week-end...
Cliquez dessus pour en prendre plein les yeux

Footasse

Une spéciale dédicace des Cahiers du Football pour les supporters de Lille, vous savez le LOSC (si, si j'en connais...) bref c'est là. Une bonne tranche de rigolade sur le recrutement lillois...

Quels 23 pour l'Euro 2008 ? # 5 The final !

La Récap de chez recap. Les 23 Bleus en fait pour participer à l'Euro en juin prochain :

Coupet

Landreau

Mandanda

Gallas

Evra

Clerc

Abidal

Sagna

Thuram (Mexès)

Sagnol (Réveillère)

Makélélé (Flamini)

Vieira (Diaby)

Toulalan

Lassana Diarra

Nasri

Ribéry

Malouda

Govou

Henry

Anelka

Benzema

Ben Arfa

Trezeguet

Bah là, avec cette équipe, on est champions d’Europe, j’obtiens directement mon DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel de football, le plus haut niveau, pour ceux dont France Foot n’est pas le livre de chevet) et le Barça me fait signer un contrat en or pour remplacer Rijkaard l’an prochain ! What else ?

Bellle année 2008 ! (VSM #31)

Une p'tite image du 31 décembre au soir avant de partir faire la fête...

Allez belle année à vous tous !
Happy new year !
Ia ora na i te matahiti api !