Je sais pas, cela ne m’est jamais arrivé dans ma carrière de footballeur de canapé et de tribune. Allez, en 35 ans de carrière, soit, à raison de 1,5 match par semaine en moyenne, 2 780 matchs de football, on peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où cela m’était déjà arrivé… Eh bien, mercredi matin, je me suis endormi devant la 2e mi-temps d’Espagne-France qui était diffusé ici, compte tenu du décalage horaire, à partir de 10 heures… du matin !
Deux explications surgissent pour justifier cet événement rarissime…
Un, mon état de fatigue lié à un surmenage professionnel qui n’a pas échappé à certains.
Deux, la piètre qualité de la rencontre avec des Bleus évoluant en rouge (Un maillot d’entraînement enfilé avec un short bleu, on aurait pu confondre avec un Pays de l’Est des années 70 ou avec une équipe de 4e série matin du district maritime en lice en Coupe Duruble. Je sais là, je m’adresse aux professionnels du dimanche matin à Gagarine 8… Bref, Adidas tiendrait vraiment à perdre son contrat avec l’équipe de France, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement !).
Donc revenons sur la qualité de cette rencontre… En fait, je me suis réveillé vers la 80e, là où cela s’est énervé un peu avec 3 occases pour les Bleus, enfin rouges vous avez compris, une fois que Benzema et Ben Arfa aient fait leur entrée sur le gazon. J’en arrive à me demander si Domenech, avec ses raisonnements si déconcertants, n’a pas fait exprès de tout faire pour que son équipe soit battue, histoire de mesurer leur capacité de réaction, et de dégonfler l’optimisme qui aurait pu s’installer après une victoire en terre andalouse.
Du genre, je mets Toulalan milieu de couloir droit. C’est autant son poste que moi en artiste lyrique… Et je laisse Ben Arfa sur le banc, parce qu’il est trop bon. Après, je sors Anelka et laisse Henry sur la pelouse alors que le premier s’est montré dix fois meilleur que le second (qui, à 3 mètres de la ligne de but, a réussi à placer une tête à côté…).
En fait, le meilleur, bah, c’est Thuram qui me donnait (et à Raymond la Science aussi ??) de gros doutes sur ses prestations de fin d’année 2007. Là, certes, cela n’a duré qu’une mi-temps, Escudé le remplaçant à la pause, mais j’ai retrouvé le Thuram au sommet de son art de « découpage d’attaquant sans faire de faute et en écartant le ballon ». Et c’est peut-être pour cela qu’il n’a pas remis son « beau » maillot rouge après la pause. Raymond pensait pouvoir s’appuyer sur des déchirements de sa part pour ne pas le sélectionner à l’Euro ? Sur ces 45 minutes, c’est raté. D’ailleurs, le Lilian m’a maintenu éveillé. Ensuite… légère coupure de son et d’images jusqu’aux éclairs des lionceaux.
Bon, je suis bien obligé de laisser un petit mot sur mes havrais. 0-0 à la maison face à Grenoble ce matin, ce n’est pas très reluisant. En fait, le HAC nous fait actuellement un parcours atypique mais complètement dans les temps de passage de la montée : nul à domicile, victoire à l’extérieur. Généralement, c’est victoire à la maison, nul en voyage… Le principal, c’est d’engranger les points pour retrouver la L1. La manière, on s’en fout. Le football n’est pas le patinage et la note artistique ne compte pas !
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