"L'allumage" de la flamme Olympique, hier en Grèce, a permis d'en remettre une couche. Plus que jamais, il est temps que les politiques prennent leurs responsabilités vis-à-vis de la Chine. Certes, il est bien difficile d'intenter des actions pour le respect des droits de l'homme dans ce pays et au Tibet, alors que, contrats commerciaux obligent, nos dirigeants tentent de faire comme si tout y allait bien afin de décrocher les jackpots permettant de redresser les balances du commerce extérieur...
Que faire alors ?
Priver les sportifs de ce rendez-vous quadriennal en le boycottant ? Les pauvres n'y sont pour rien si le CIO a désigné Pékin afin d'accueillir les Jeux. Ils se retrouveraient encore otage d'une action qui ne provoque aucun effet (voir les boycott des JO de 76, 80, 84 et 88...)
Non, nos dirigeants politiques feraient mieux d'annoncer qu'ils ne se rendront pas à la cérémonie d'ouverture, celle qui ressemble à un mariage princier si l'on se réfère à la concentration de têtes couronnées et de dirigeants mondiaux au m2 qui y assistent.
Ce boycott ne pénaliserait pas les athlètes et aurait au moins une portée, même symbolique.
Je vous engage à vous rendre sur le site de Reporters sans frontières dont le président, Rober Ménard s'est fait arrêté aujourd'hui pour avoir manifesté sur le site d'Olympie en faveur des tibétains.
Il reste un peu plus de quatre mois d'ici le 8 août et l'ouverture des Jeux. Le sujet ne devrait pas manquer de rester dans l'actualité. Surtout si la situation au Tibet reste aussi totalitaire.
lundi 24 mars 2008
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