Sous ce titre, vous me voyez venir et croyez déjà que je vais évoquer les tractations qui animent le microcosme politique polynésien depuis jeudi. Cela va durer jusqu’à mardi matin et l’examen, à l’assemblée locale, de la motion de défiance déposée par Gaston Tong Sang pour renverser Gaston Flosse, chaque camp cherchant à s’attirer les faveurs des 57 représentants de l’assemblée pour rester à 29, la ligne de flottaison synonyme de majorité absolue.
Non, c’est de cyclisme dont je vais vous parler. Et pas de n’importe qu’elle course. De Paris-Roubaix.Pour les profanes, cela fait songer aux pavés, à « l’Enfer du Nord », à la boue et aux mecs qui arrivent tout crottés et à qui on lance « bienvenue chez les Ch’tis ».Paris-Roubaix, cela se place pourtant au-delà du vélo. Au-dessus du sport. Sur la même planète que le France-Allemagne de 1982 à Séville.Celle de la tragédie grecque. Ce n’est plus du sport, ce sont des coups du sort. Ce n’est plus beau, c’est magnifique. Ce n’est plus un combat, c’est cruel. Ce n’est plus une histoire, c’est une tragédie. Avec des survivants et un triomphateur.
La nuit prochaine (because le décalage horaire à – 12 heures avec Paris actuellement), je serai devant ma télé pour goûter à cette représentation.
vendredi 11 avril 2008
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