Complètement fous. Et nous avec… A tel point que je ne vous ai pas raconté la dernière folie de nos politiques la semaine passée ! Pour faire « court et chaleureux », disons qu’Oscar Temaru, président de l’assemblée locale (photo ci-dessus), n’a pas voulu ouvrir une séance de cette même assemblée, mardi dernier. Il a cherché tous les prétextes pour empêcher qu’elle ne se tienne. Le but ? Eviter que cette assemblée ne rende un avis sur une convention de financement que doit signer la Polynésie, donc Gaston Tong Sang, avec l’Etat la semaine prochaine à Paris. Bref, poursuivre la guérilla contre Tong Sang afin d’accréditer la thèse de l’instabilité.
Et là, Tong Sang, bien énervé, a rien moins décidé que de mettre en place une assemblée « bis ». Enfin, j’exagère un peu. Il souhaitait élire un nouveau président de l’assemblée, estimant qu’il y avait vacance du poste. Rien que cela ! Après deux jours de surchauffe, la représentante de l’Etat ici a tapé du point sur la table, menaçant les deux camps de les mettre au tribunal administratif. L’un pour l’obliger à ouvrir la séance, l’autre pour annuler toutes les décisions que cette assemblée parallèle prendrait… Résultat, tel des gamins dans la cour d’école, tout le monde est rentré dans le rang, et une séance doit avoir lieu ce mardi, avec le contrat de projets au programme…
Voilà le dernier et banal exemple de ce que vit la Polynésie depuis quatre ans. Depuis le 23 mai 2004 et la défaite de Gaston Flosse aux élections locales.
lundi 12 mai 2008
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