Après ces deux derniers exemples, pendant que les crises alimentaires et énergétiques secouent la planète, vous devrez bien me croire !
Alors, c’est d’abord Hiro Tefaarere, l’homme qui a créé la Polynésie, voire le Pacifique Sud. J’exagère à peine. Eh bien, ce brave élu de la majorité à l’assemblée locale, n’a pas siégé la semaine passée, et n’a surtout pas donné de procuration à son groupe. Sauf que, l’assemblée de la Polynésie devait, ce jour-là, rendre son avis sur la loi programme pour l’Outre-mer, un document qui engage l’Etat avec ses collectivités ultramarine pour les cinq ans à venir. Le genre de décision qui influe un chouia sur le destin de la Polynésie… Et comme la finesse de la majorité demeure (29 contre 28 élus pour l’opposition), l’avis n’a pu être rendu. Et pourquoi au final ?
Hiro Tefaarere a livré une explication à son caca nerveux : sa fille est en CDD à l’office local des postes et on ne veut pas lui donner un CDI. Donc, il boude ! S’il est vrai que sa fille aurait enfilé sept CDD à la suite, ce n’est ni la première, ni la dernière, à qui cela arrivera. Et puis, visiblement, pour son CDI, la demoiselle y met quelques exigences salariales et géographiques… Mais forcément, Hiro Tefaarere, grand donneur de leçons, est uniquement habité par l’intérêt général lorsqu’il décide de pratiquer la chaise vide à l’assemblée…
L’autre exemple date de ce début de semaine, et concerne la rémunération du président du conseil d’administration de ce même office des postes locales.
Comme à chaque changement de président polynésien, c’est la grande lessive. Donc, le nouveau « PCA » des postes, comme on dit ici, se voyait bien avec une rémunération de 2 millions de Fcfp (16 800 euros) mensuels. Cela « ne me paraissait pas scandaleux » a-t-il expliqué. Rappelons que le garçon n’est que mandataire social et qu’à ce titre il ne pointe pas vraiment au boulot… Au final, après un gentil barouf et une belle pression de l’opposition, le CA a décidé de diviser par deux la rémunération de son président.
Alors, vous me croyez lorsque j’insiste ?
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