vendredi 13 juin 2008

Oh sombres héros…




Qui aime bien, châtie bien. Et là, l’ambulance Bleu mesure l’adoration dont elle faisait l’objet avant ce match en en prenant plein la tête, et de tous les côtés, depuis 12 heures… OK, c’est facile. Mais bon… Les mecs, et Raymundo, semblent avoir tout tenter pour mériter cela !

Alors je me range aux côtés de ces paquets de supporters des Bleus qui se réveillent avec la gueule de bois ce matin. Le tout sans avoir absorbé une goutte d’alcool. Je comprend leur énervement, dégoût, rejet, exaspération, abattement (rayez les mentions inutiles) et au final, leur attitude persifleuse.

Mais comment la France s’est-elle retrouvée dans un tel pétrin ? Un tel état de décomposition ? A chaud, trois points fusent tel Van Nistelrooy entre Thuram et Sagnol...

1 - La rente accordée aux anciens

Coupet, Thuram, Gallas, Abidal, Sagnol, Malouda, Makelele, Henry… Les anciens, voire très anciens champions du monde, champions d’Europe, vice-champions du monde, ont tous déjoué, défailli ou décapsulé, que ce soit face à la Roumanie ou aux Pays-Bas. Et certains, les deux. Tous ne sont pas à mettre à la retraite pas plus que tous ne méritaient leur carte de membre à vie du onze de départ.

2 - Des choix malheureux

Avant de parler de tactique, lancer Gomis dans cette galère plutôt que Benzema, laisser Nasri sur le banc jusqu’au bout, sortir Govou, le seul au niveau, sans parler de garder Vieira dans le groupe, mais pour qu’il soit finalement forfait pour les deux premiers matches, Raymundo s’est planté dans les grandes largeurs sur le choix des hommes.

Après, il a bien lancé le 4-2-3-1 redouté. Un seul attaquant au départ et une « empilation » de trois au final ! Allez y comprendre quelque chose.
Raymundo a tenté. Il s’est planté. C’est la loi du sport.

3 - Un adversaire top level

Forcément, face à une PH, les Bleus avaient une chance de passer. Sauf que les Pays-Bas, du moins leur division offensive, évoluait au sommet mondial. Y avait moyen de moyenner leur défense, mais faute de génie, elle a affiché un engagement là aussi de niveau mondial.

Alors l’addition, face à une équipe de National, s’inscrit sur le tableau d’affichage…

Maintenant, comme le titre L’Equipe, pour les quarts, il ne nous reste plus qu’à prier ! Sauf que les Italiens sont champions du monde dans cette discipline-là…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dis-moi, tu connais le foot toi ! Sympa ton petit billet ma poule, parole de Benoît Donckele (ça c'est de la référence, non ?). Et je peux te dire qu'en direct live, dans cette ambiance de feu en mode "Oranje", il y avait de quoi avoir des frissons. D'émotion et de crainte. Pour ma première compétition internationale, depuis le fameux trophée de la Manche, tu te souviens quand le HAC jouais contre Chelsea, eh bien je suis servi. Un match minable, une branlée de cinquante ans d'âge... Alors hier, je suis allé au Mont-Pèlerin, pas pour prier, mais pour dire ma façon de penser aux Bleus. Mont-Pèlerin, c'est là qu'ils crèchent nos vedettes. Vue splendide sur le lac Léman, t'en prends vraiment plein les yeux, mais rien sur l'hôtel. Personne ne les voit, personne ne les approche, mais je suis tombé sur quelques bons clients, des autochtones bien comme il faut. Je pense avoir rendu un reportage sympa. Sinon, c'est quand même cool de vivre l'événement de l'intérieur. Tu aurais vu à Berne, c'était cent mille Hollandais en liesse dans les rues, du orange partout à six heures du match. Un truc de dingue, sans qu'il y ait le moindre incident. ça me restera gravé. Maintenant, on attend mardi et peut-être que mercredi, c'est retour à la maison. A moins que le journal nous demande (je suis là-bas avec Arnaud Rabany de Rouen) de rester jusqu'au bout mais j'en doute.
Bon prends soin de toi
Je t'embrasse